Dans la SF, les mondes parallèles et les uchronies ont souvent ma préférence. alors je me suis laissé tenté par Ekhö d’Arleston et Barbucci. J’aurais peut être du « ekhö »nomiser le prix de la BD…

Couverture Résumé de l’éditeur

Quand Fourmille prend son avion pour New York, elle est loin de s’imaginer que son voyage va prendre un tour étrange. Au milieu du vol, elle est abordée par une étrange créature qui lui demande si elle accepte l’héritage d’une tante disparue depuis 20 ans.
Et après qu’un éclair ait touché le 747, c’est à bord d’un dragon qu’elle atterrit à New York.
Elle découvre alors un monde complètement décalé, où tout est semblable à la Terre, mais tellement différent. Ici, pas d’électricité, et c’est dans un Manhatan d’heroic fantasy qu’elle se trouve plongée.
Au coeur de l’intrigue, une race étrange, les Preshauns, qui semble dominer cet univers parallèle : Ekhö.

 

Mon avis :

Une blond plantureuse, des dragons, le Chrysler Building en fond, la couverture donne plutôt envie. Et quand on voit au générique de l’album le duo Arleston et Barbucci – dont le dessin m’a transporté sur Skydoll – on se dit que c’est une valeur sure. Alors , allons y !

La jeune Fourmille Gratule (elle même reconnait que ses parents se sont un peu foutus de sa gueule en l’appelant comme ça) se rend en avion à New-York. Soudain un « écureuil parlant » lui demande si elle accepte l’héritage de sa tante Odelalie Gratule. Cette dernière est pourtant morte il y a une vingtaine d’année, mais ça c’est dans notre monde. planche

En acceptant, Fourmille se voit embarquée dans un univers parallèle, entrainant avec elle son voisin de siège, Yuri. Ils atterissent dans un autre New-York, où les codes sont mélangés : des taxis jaunes montés sur des gros lézards, des « cops » qui mangent des donuts montés sur des gros lézards et le métro est monté sur un gros lézard mais avec plein de pattes.

Je vous rassure, il n’y a pas que des lézards, il y a aussi les prechauns, ces petits écureuils qui semblent diriger le monde et pour qui le thé est indispensable.

Fourmille découvre aussi qu’elle est habitée par l’esprit de sa tante. On apprend ainsi qu’elle ne serait pas tombé accidentellement du toit de son immeuble mais qu’elle a été poussée.

Avec tous ces éléments, Arleston pourrait nous embarquer dans une nouvelle saga, mais le meurtre de la tante Odelalie est résolu plus vite qu’une enquête de Derrick et les Prechauns règlent leurs petits secrets à coup de lobotomie. Au moins, Arleston ne nous refait pas le coup de l’équipe avec un blondinet aux super pouvoirs, une brune, une blonde, un vieux sage et le Troll Hébus.

J’ai cherché l’humour et les jeux de mots qu’Arleston à l’habitude de glisser dans ses séries, mais pas grands choses à se mettre sous la dents. Quelques clin d’œil excellemment servi par le dessin de Barbucci (le DeNiro de Taxi driver par exemple).

Les dessins de Barbucci sont excellents, ils fourmillent (haha ! ) de détails, ils tendent parfois -trop ?- vers la caricature, mais quand Fourmille se fait possédée par Odelalie on voit bien poindre la vieille acariâtre.

Je regrette de n’avoir pas trouvé la version Noir et Blanc, non pas que les couleurs de Nolwenn Lebreton me déplaisent, mais pour apprécier encore plus les dessins de Barbucci.

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Le site de l’éditeur : Soleil

Le site d’Arleston : Arleston.net et sa page Facebook

La page Facebook de Barbucci

 

Posted by Gil

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